/image%2F2364413%2FobpicQsBQOE.jpeg)
Les porteurs transportent ces vielles chambres à air de camion qui vont nous servir de radeau pour redescendre la rivière. C'est le "taxi-jungle".
Carole est devenue "Jungle Mama"
Un varan de belle taille vit à proximité du camp
Le Taxi-Jungle est le moyen le plus rapide pour rejoindre Bukit Lawang et aussi le moins fatigant. Les chambres à air de camion sont fixées entre elles afin d'en faire un rafting.
Petit doudou était bien content de retrouver l'hôtel Jungle-Inn à Bukit Lawang
Bukit Lawang (Sumatra, Indonésie) – Mardi 8 août 2017
Malgré le gros orage durant notre nuit dans la jungle, nous avons bien dormi. La rivière était toujours aussi claire que la veille. Vers 9h00, le cuisinier nous a servi un énorme club sandwich en guise de petit déjeuner. C’est donc rassasié que nous avons marché 10-15 minutes, vers un petite piscine naturelle pour nous y baigner. Nos guides nous ont dessiné des signes tribaux sur le visage à l’aide de diverses couleurs naturelles. Nous venions de passer notre initiation à la vie de la jungle. Ensuite, nous nous sommes relaxé au bord de la rivière et avons diné. Nous avons aperçu un varan de belle taille : dire qu’il a passé la nuit à côté de notre abris et que nous nous sommes baignés avec lui !
Nous avons vu à plusieurs reprises de jeunes hommes locaux transporter des chambres à air gonflées sur leur tête. Il s’agissait des bouées qui allaient constituer nos embarcations pour retourner au village par la voie fluviale, plutôt qu’à la marche. Il leur faut 3 heures pour acheminer les bouées et ils connaissent le parcours par cœur. Inutile de dire qu’il nous aurait fallu au moins 5 heures pour faire le trajet et nous avons donc opté pour la variante rafting.
Avec 3-4 cordes, nous chef de camp a assemblé les bouées et nous nous retrouvions à bord de ces rafting improvisés à descendre la rivière (voir la vidéo). Ça a été un rafting assez sport, mais sans grand risque pour nous retrouver au village, quelques 30 minutes plus tard. Nous avons eu une pensée pour les porteurs qui font tout le trajet dans la chaleur pour nous amener les bouées. Il y avait une dizaine de campements comme le notre et tous ont le même concept. Nous avons donc fait une course avec quelques chants d’encouragement qu’Alex connaît de l’armée.
.
Arrivés à destination, nous avons pris congé de nos guides et de notre cuisto. Nous leur avons donné des couteaux suisses. Ils étaient aux anges. Ensuite, nous nous sommes réinstallé dans la chambre ou nous avions passé notre première nuit à Bukit Lawang, pris une bonne douche et fini la journée à la cool. Clémence et Alex sont retournés se baigner dans le courant de la rivière et Carole a fait connaissance d’une bretonne qui a épousé un local et qui vit là-bas. Au souper, un nouvel orage a éclaté et il a plu des trombes pendant 2-3 heures. Cette fois la rivière a gonflé de manière incroyable. Là ou nous baignions quelques heures au paravent, la rivière avait triplé de largeur et s’était transformé en furie. Nous espérions que ça se clamerait, car à 2h30 du matin, nous devions partir prendre le mini-van pour retourner à Medan. Nous n’avions pas envie de faire les 20 minutes de marche sous la pluie, être trempes et devoir faire le trajet de 4 heures mouillé. En plus, quel serait l’était des routes avec ces trombes d’eau.
